Association de Sauvegarde du Patrimoine de Sepmeries

  Étymologie :

"Semeriis"(en 1140) "Sepmeries" (en 1173) "Semeries" (en 1340) "Semmeries", "Semmerie" (en 1707) Au XVIIIe siècle "Sepmeries", "Semeries", "Semerie".

 

Le Village fut brûlé par le duc de Normandie, en 1340, après son inutile entreprise sur le Quesnoy.
Les seigneurs de Sepmeries sont au nombre des chevaliers qui, en 1326, suivirent Jean de Beaumont, frère du comte Guillaume de Hainaut, dans l'expédition qu'il fit en Angleterre, en faveur de la reine Isabelle de Valois, contre le roi Edouard, son mari.

 

Les seigneurs de Sepmeries possédaient dans le village un château dont il ne reste plus de trace. Les fossés et pièces d'eau qui l'entouraient ont été comblés récemment.

 

Robert de Trazegnies, seigneur de Sepmeries, était châtelain d'Ath en 1580. IL avait une petite fille, Marianne, qui fonda une Maison destinée aux jeunes filles nobles déchues de leurs biens, et fixa cet établissement, Celui-ci devint par la suite, la "Maison Sainte-Anne", à Lille. À la Révolution, l'Institution fut annexée à l'Hospice Général de Lille, avec tous ses biens ; ce qui explique que les hospices de Lille sont devenus propriétaires d'une partie du village.

 

La population de ce village n'était, en 1789, que de 422 individus. On y cultive le froment, l'orge, l'avoine, le seigle, le colza, l'olliette, les betteraves et les pommes de terre.

 

Hameaux et lieux dits :

Le Chemin de la Justice. Le Trou Martine. Les Trente. Le Chemin du Bois. Les Cailloux. La Grande Vallée. L'Épine. Les Bernaux

 

En 2012, la commune comptait 647 habitants.

 

Lieux et monuments

• La mairie de 1868.

• Le monument aux morts; autrefois un monument aux morts de soldats allemands existait, mais il a été supprimé.

• L'église Saint-Côme et Saint-Damien du XIXe siècle dans laquelle trône une statue de saint Nicolas (vers 1600) classée au titre objet.

• L'ancien Hôtel des Seigneurs de Sepmeries, classé monument historique.

• Il existait à Sepmeries une brasserie et un moulin à farine (aujourd'hui en ruine). Les bâtiments de l'ancienne brasserie Dervilers qui a fonctionné d'avant 1888 à 1914 et ceux de la brasserie coopérative, qui, ouverte en 1913, n'a fonctionné qu'une seule fois, sont aujourd'hui classés.